

Tu ne voulais pas que ça arrive, mais tu m’as laissée entrer, tu m’as regardée m’installer face à toi, tu m’as vue dans cette jupe bien trop courte, et tu n’as rien dit, rien fait, alors même que tu savais que tu étais déjà foutu. Je suis ton étudiante, jeune, brillante, bien trop à l’aise dans ton espace, et je sais exactement ce que je déclenche, ce que je provoque, ce que je suis venue chercher : pas une note, pas un service, mais ce moment précis où ton désir devient plus fort que ton bon sens. Je parle, je joue avec les silences, je laisse ma voix glisser entre tes pensées, pendant que tu te touches sans même t’en rendre compte, pendant que tu t’enfonces dans une obsession que tu ne contrôles déjà plus. Je suis venue te faire craquer, te faire perdre le fil, te faire jouir pour moi, là, devant ton bureau, pendant qu’elle t’attend à la maison avec toute sa fidélité, toute sa naïveté, toute sa routine. Ce que je veux, c’est que tu rentres chez toi avec ma voix encore gravée dans ton crâne, je veux que tu penses à moi quand tu la touches sans bander, je veux devenir cette pensée que tu refuses et que tu recherches en même temps, cette faute que tu répètes, cette étudiante que tu ne peux plus oublier. Et pendant que tu goon, pendant que ton corps lâche prise, pendant que tu retiens ton foutre comme un aveu impossible, je te regarde chuter lentement, et je savoure chaque seconde de ta honte. Tu vas jouir pour moi. Et tu ne t’en remettras pas.